Malus CO2 : une facture qui risque de faire grincer des dents pour les conducteurs

Le malus CO2 ne cesse de susciter des inquiétudes parmi les automobilistes. À partir de 2025, le gouvernement prévoit un renforcement significatif de cette taxe, qui pourrait transformer le paysage automobile en France. Entre la diminution progressive des seuils d’émissions et l’augmentation des montants de malus, les conséquences financières pour les conducteurs pourraient être substantielles.

Les nouveaux seuils d’émission et leur impact sur le malus CO2

L’objectif du gouvernement est clair : réduire les émissions de CO2 tout en augmentant la pression fiscale sur les véhicules les plus polluants. Actuellement, les automobilistes doivent s’acquitter d’un malus s’ils achètent un véhicule émettant plus de 113 g/km de CO2.

À partir de 2026, ce seuil baissera à 108 g/km, puis à 103 g/km en 2027, et enfin à 98 g/km en 2028. Cette stratégie aura pour effet d’augmenter les sommes à payer pour de nombreux conducteurs :

• En 2025, un véhicule à 113 g/km coûtera un malus de 50 €.
• En 2028, la même voiture sera taxée à hauteur de 400 €.
• Pour les seuils de 108 g et 103 g, les malus passeront respectivement de 50 € à 260 € et de 50 € à 170 €.

Ces augmentations montrent une dynamique forte dans la fiscalité automobile, impactant directement l’achat de voitures neuves.

L’impact sur les modèles populaires du marché

Avec cette réforme, certains modèles emblématiques comme ceux de Renault, Peugeot, et Dacia commenceront à être affectés. Par exemple, à partir de 2026, la Renault Clio pourrait voir sa version d’entrée de gamme touchée par un malus, même pour sa motorisation GPL, émettant 108 g/km.

Voici quelques modèles qui sont affectés par ces nouvelles règles :

• Renault Clio – Version GPL touchée par le malus dès 2026.
• Dacia Sandero – Soumise au malus pour toutes ses motorisations à partir de 2027.
• Peugeot 208 – Malus applicable sauf pour la version électrique.

Évolutions des montants maximum des malus

En parallèle de cette réduction des seuils, les montants maximums des malus vont également grimper, atteignant 100 000 € pour les véhicules émettant plus de 188 g/km en 2028. Actuellement, ce montant est de 70 000 € à partir de 193 g/km. Cela signifie que même certains modèles de grandes marques comme BMW, Mercedes-Benz, et Volkswagen pourraient être lourdement pénalisés.

Ce barème révisé va donc rendre certains modèles beaucoup moins attractifs sur le marché, incitant les consommateurs à se diriger vers des alternatives plus écologiques.

Quelles alternatives pour les conducteurs ?

Face à cette hausse du malus, de nombreux automobilistes s’interrogent sur les options qui s’offrent à eux. Plusieurs alternatives émergent pour réduire les frais associés à un nouvel achat :

• Opter pour des véhicules électriques ou hybrides, souvent exonérés de malus.
• Se tourner vers des modèles d’occasion qui pourraient ne pas être soumis aux nouvelles taxation.
• Comparer les offres d’assurance automobile pour réduire les coûts globaux.

Ces choix stratégiques peuvent contribuer à minimiser les effets de la fiscalité punitive sur l’achat d’un véhicule.

Maëlys Gauthier

Expert en véhicules électriques et passionnée par l’innovation, je suis spécialisée dans l’univers Tesla depuis plus de cinq ans. À 30 ans, j’accompagne les particuliers et les entreprises dans leur transition vers une mobilité durable, en offrant des conseils sur les modèles, l’autonomie et les infrastructures de recharge. Mon objectif est de rendre l’expérience Tesla accessible et agréable pour tous.